Suite à la réforme des retraites actée depuis ces dernières semaines, le sujet de la prévoyance est plus que d’actualité. Avec un départ retardé et une santé qu’il nous faut (d’autant plus) préserver, quelles sont les solutions pour nous assurer ? Pourquoi souscrire à une prévoyance au plus tôt assure un avenir serein pour soi mais aussi ses proches ? Quelles sont les précautions à prendre pour assurer son avenir ? Tâchons de démêler les différents contrats – entre revenus complémentaires, pensions versées et capital sécurisé – pour une fin de vie sans tracas.
La prévoyance retraite individuelle : pour maintenir des revenus décents
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A partir d’un certain âge, penser à assurer son avenir est humain. Grâce à un contrat d’assurance appelé “prévoyance retraite”, les pensions versées par les régimes de retraite de base pourront alors être complétées. Contrairement au PER d’entreprise (obligatoire pour les salariés non-cadres d’une société privée), le PER individuel ne concerne que l’assuré et remplace le Plan d’épargne retraite populaire ainsi que les contrats dits Madelin. Aussi appelé “assurance vie”, le PER individuel permet de recevoir jusqu’à la fin de ses jours un complément de revenus appréciable sous forme de capital ou bien de rente.
Bon à savoir : toutes les personnes exerçant une activité lucrative en Suisse (salariés et travailleurs indépendants) ou bien en tant que frontaliers, peuvent souscrire à un troisième pilier lié 3a. Cette solution d’épargne privée vous permet de compléter les revenus prévus tout en vous faisant bénéficier d’avantages fiscaux.
La garantie perte d’autonomie : pour préserver votre entourage
Comme dit plus tôt, l’allongement du temps de travail ainsi que celui de l’espérance de vie interrogent les assurés. La perte éventuelle d’autonomie en fait donc partie. Afin d’anticiper certains aléas de la vie comme la vieillesse, mais aussi la maladie, cette garantie est alors conseillée. Que ce soit pour obtenir une aide le moment venu ou bien soulager sa famille d’une charge financière non prévue. Le versement peut s’effectuer sous forme de capital ou bien de rentes trimestrielles ou mensuelles sans être imposable en cas de dépendance avérée.
Remarque importante : les garanties incapacité sont, quant à elles, dédiées aux personnes de moins de 60 ans souhaitant prendre soin de leur entourage s’il leur arrivait un accident de la vie non professionnel invalidant.
L’assurance décès : pour garantir la sécurité financière de vos proches
Avant d’aborder ce dernier type de contrat, établissons la différence entre une assurance décès et un contrat obsèques. Leur principale différence est la temporalité. Pour un contrat obsèques, le capital versé sert uniquement pour le paiement des funérailles, alors qu’une assurance décès offre une protection financière (toujours sous forme de rente ou de capital) pour le conjoint et les enfants. Contrairement à une assurance vie, l’assurance décès n’est pas un montant capitalisé mais une prime versée lors de la signature du contrat.
A retenir : il est possible de souscrire à une assurance décès dès l’âge de 18 ans et jusqu’à 80 ans, âge limite d’adhésion généralement constaté.
